Musicologue diplômé du CNSMD de Paris, Tristan Labouret collabore avec de nombreux artistes et institutions musicales (Printemps des Arts de Monte-Carlo, Orchestre national d'Île-de-France, festivals de musique de chambre de Deauville, Just Classik Festival, La Symphonie de Poche…), menant des activités de médiation à destination de tous les publics. Ex-altiste toujours passionné par les répertoires chambristes et symphoniques, il occupe depuis 2018 le poste de rédacteur en chef de la partie francophone de Bachtrack.
On an island, on a mountain, under trees, in a cave; piano, quartet, orchestra, choral, opera: here are 15 festivals to spur you on to musical adventures.
Véritable Fête de la musique avant l'heure, le concert du London Symphony Orchestra a mis à l'honneur la faculté de la formation britannique à se transformer en ensemble de chambristes de premier ordre.
Des quatre finalistes rescapés des 330 candidatures initiales, le chef allemand et son confrère estonien ont été les plus convaincants – mais l'un d'eux méritait sans doute le Premier Prix, qui n'a pas été attribué...
Malgré un bel Orchestra of the Age of Enlightenment, le programme Haydn-Beethoven a paru bien monotone voire approximatif sous la direction du célèbre pianiste et chef d'orchestre.
Avec une version noire et dépouillée de West Side Story, Barrie Kosky et Otto Pichler révèlent l'essence et les potentialités d'une œuvre trop peu explorée jusqu'à présent.
Le violoniste américain brille dans l'ingrate Symphonie espagnole de Lalo. Excellent dans Manoury, l'Orchestre National de France et son directeur musical ne résolvent pas tous les mystères de La Mer de Debussy.
Des solistes aux seconds rôles, tout l'Orchestre des Champs-Élysées a participé à la fête du Chant de la Terre. Au côté d'un formidable Andrew Staples, Michèle Losier a efficacement remplacé Magdalena Kožená.
Les deux solistes se découvrent dans un Double Concerto de Brahms perfectible ; sous la direction dynamique d'Andrés Orozco-Estrada, la seconde partie du programme est nettement plus mémorable.
Le ténor confirme qu'il est taillé pour le grand opéra français, et l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine se révèle sous la baguette de Pierre Dumoussaud.
Dans un programme qui comprenait deux transcriptions inédites dont un Boléro fort original, Les Métaboles et leur chef ont fait honneur à Maurice Ravel.
En ce dernier jour de la Biennale de quatuors à cordes de la Philharmonie, les Espagnols et les Autrichiens ont proposé une passionnante opposition de styles dans des œuvres du style classique.
Deux cas de Covid-19 ont obligé les Quatuors Belcea et Ébène à revoir leur programme quelques heures avant leur entrée en scène, ce qui n'a en rien gâté un concert légendaire.
Sous la direction d'Iván Fischer et avec la complicité de l'altiste Tabea Zimmermann, l'orchestre hongrois a livré un concert mémorable, alliant intelligence de la programmation et excellence de l'interprétation.
Dans un concert au programme nocturne doté d'une vraie dramaturgie, le Quatuor Ébène et ses deux complices ont brillé, notamment dans une Nuit transfigurée déjà légendaire.
Premier « opéra itinérant » produit par l'Opéra de Lyon, Zylan ne chantera plus de Diana Soh est un projet inabouti, à peine compensé par des interprètes investis.
Le flûtiste a délivré une masterclasse éblouissante dans Mozart, tandis que Bernard Labadie a déployé toute sa maîtrise du style classique à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.